Aujourd’hui, au lieu de monter dans le bus qui le conduit au collège, Kesta se réfugie dans un passage souterrain et fait, jour après jour, la rencontre de l’homme sans année, moitié clochard céleste, moitié philosophe. Il fait également la connaissance d’une jeune fille de son âge qui a peut-être aussi des raisons de se cacher.

Dans ce voyage initiatique immobile, chacun se découvre en même temps qu’il s’ouvre à l’autre. Chacun parle sa propre langue, marquée par les stigmates de son histoire, mais finit par comprendre l’autre à travers ses silences.

Anne-Sophie Pauchet propose la toute première mise en scène de ce texte pudique et touchant, à l’écriture scandée comme le flow d’une bande d’ados cabossés.

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