03 déc.
Sciences Po.

©DR

Présentation

Université populaire - cycle le corps

Qui ne connaît pas Messaline, cette impératrice que les Anciens nous décrivent quittant nuitamment la couche de son époux pour aller se prostituer dans les bas-fonds de la Rome antique ? Dès le XVIIIe siècle, son nom est en effet synonyme de dépravation.
Et c’est tout naturellement qu’au siècle suivant, son cas devient la référence de la psychiatrie naissante lorsque celle-ci élabore le concept de «nymphomanie» - le complexe de Messaline.
Messaline n’est que l’une des figures féminines qui peuplent l’histoire occidentale et qui, de Théodora à Marie-Antoinette, en passant par Catherine la Grande, nous sont présentées comme usant et abusant de leur corps, autant pour assouvir leur concupiscence que pour manipuler les hommes qui les entourent. Mais peut-on vraiment croire ce que rapportent les sources historiques sur la sexualité frénétique de ces femmes?
Et si le corps de ces dernières n’était en réalité qu’une métaphore du pouvoir lorsque celui-ci échappe à la sphère du masculin?

Agrégé de l’université, Jean-Noël Castorio est maître de conférences en histoire ancienne à l’université du Havre et membre du CIRTAI (UMR CNRS IDEES). Il travaille actuellement à une biographie de l’impératrice Messaline.


 

Le complexe de Messaline

Université populaire - cycle le corps

03 déc.
Sciences Po.
Entrée libre
Conférence

Présentation

Université populaire - cycle le corps

Qui ne connaît pas Messaline, cette impératrice que les Anciens nous décrivent quittant nuitamment la couche de son époux pour aller se prostituer dans les bas-fonds de la Rome antique ? Dès le XVIIIe siècle, son nom est en effet synonyme de dépravation.
Et c’est tout naturellement qu’au siècle suivant, son cas devient la référence de la psychiatrie naissante lorsque celle-ci élabore le concept de «nymphomanie» - le complexe de Messaline.
Messaline n’est que l’une des figures féminines qui peuplent l’histoire occidentale et qui, de Théodora à Marie-Antoinette, en passant par Catherine la Grande, nous sont présentées comme usant et abusant de leur corps, autant pour assouvir leur concupiscence que pour manipuler les hommes qui les entourent. Mais peut-on vraiment croire ce que rapportent les sources historiques sur la sexualité frénétique de ces femmes?
Et si le corps de ces dernières n’était en réalité qu’une métaphore du pouvoir lorsque celui-ci échappe à la sphère du masculin?

Agrégé de l’université, Jean-Noël Castorio est maître de conférences en histoire ancienne à l’université du Havre et membre du CIRTAI (UMR CNRS IDEES). Il travaille actuellement à une biographie de l’impératrice Messaline.


 

Date
lun 03 déc - 18h30

Pratique

amphi A6 – UFR lettres et sciences humaines