Le Théâtre Bascule, créé en 1998 par Stéphane Fortin, invente un théâtre du mouvement, sans parole, s’appuyant sur différentes disciplines du spectacle vivant. La partition qu’il compose ici propulse trois danseuses hip-hop dans l’univers du conte fantastique.
Le vrai et le faux jouent à cache-cache, brouillant nos perceptions avec délice. La nouvelle Le portrait ovale d’Edgar Allan Poe, qui voit un modèle disparaître au profit de sa représentation, sert de point de départ à une exploration en mouvement de l’atmosphère étrange qui émane de l’œuvre. Un travail sur la lumière et la vidéo s’invite sur scène et vient modifier la réalité, tel un miroir déformant. Faut-il croire ce que l’on voit ?

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