"Cette danse s’inscrit dans le monde et le monde appartient à tous": telle est la devise choisie par le chorégraphe Alain Platel pour accompagner, depuis plus de trente ans, l’aventure de sa compagnie. Il y est resté fidèle. Si les ballets C de la B sont acclamés dans le monde entier, c’est parce qu’ils intègrent à leur tour le monde entier dans leurs spectacles. La compagnie ne connait aucune frontière. Chaque création se nourrit des différences apportées par des artistes – danseurs, comédiens, musiciens, circassiens – venant de partout  (Amérique latine, Afrique, Nouvelle-Zélande, Vietnam, Russie, ou encore Europe), aux parcours et profils hétéroclites (professionnels, amateurs, adultes, enfants, transsexuels, personnes sourdes …). La folie, la marginalité, l’exclusion sont autant de thèmes qui traversent une œuvre tant chorégraphique que musicale ou théâtrale. Ne manquez pas cette rencontre avec Alain Platel et 
son complice Fabrizio Cassol, artisans d’un style à la fois populaire, anarchique, éclectique et engagé.

ALAIN PLATEL, orthopédagogue de formation, fonde en 1984, 
à Gand, un collectif de danse qui prend bientôt le nom des ballets C de la B. Artiste autodidacte, il apprend le métier de chorégraphe sur le tas et opte, dès ses débuts, pour le mélange des genres.  
FABRIZIO CASSOL est compositeur et saxophoniste. Il collabore régulièrement avec Alain Platel. Leur dernière création, Requiem pour L. est une somptueuse réécriture du Requiem de Mozart, à la croisée du lyrique, du jazz et des musiques africaines.

 

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